Cet auteur de la région lyonnaise m’avait été conseillé il y a fort longtemps. Des lecteurs et lectrices avaient, semble-t-il, trouvé quelques similitudes dans notre façon d’écrire. J’ai eu la chance de le rencontrer enfin lors de ma venue dans cette belle région. Et, en plus de porter l'un des plus beaux prénoms qui soient, Gilles Caillot est également une personnalité fort sympathique.

C’est au salon de Villefontaine, à l’époque où il y avait encore des salons, que je lui ai pris « Lignes de sang ».

Le pitch : Nous allons suivre Richard Granjon, un personnage très abîmé, écrivain de romance édulcorée en panne de succès, qui veut tout miser sur son prochain livre qui sera un thriller sanglant et brutal. Pour cela, il va s’isoler à la campagne, dans une maison prêtée par un ami. Mais rien ne va se passer comme il l’aurait souhaité. Par le biais d’Internet, il va se faire manipuler par un tueur sanguinaire et sera poussé dans ses derniers retranchements. En parallèle, deux lieutenants de la police criminelle de Lyon qui traquent un dangereux tueur en série finiront par croiser la route de l’écrivain.

L’histoire de ma lecture est particulière, car c’est le jour du déconfinement, le 11 mai, que j’ai eu la bonne idée de me rendre à l’hôpital pour qu’on me confirme ma seconde embolie pulmonaire. Mais finalement, entre les longues attentes pour les différents examens et une nuit sans télévision, Monsieur Caillot a été avalé en 48h. Mais en dehors du fait que je n’avais que ça à faire, je peux vous dire que j’étais très content de retrouver enfin une lecture addictive comme je les aime. Alors oui, c’est sanglant, oui le tueur a vraiment un grain, mais le suspense est total et l’écriture est efficace.

Alors Monsieur Gilles Caillot, je suis certain que lignes de sang ne restera pas le seul de vos ouvrages dans ma bibliothèque.