Bonjour à tous

Après une révision sans grand intérêt de Sonia Greene, l’épouse de Lovecraft, voici celle, bien plus captivante de Clifford Martin Eddy. C’est la quatrième contribution du maître pour son jeune disciple et on ressent vraiment la forte emprise de son influence.

La nouvelle est découpée en deux parties. La première, écrite à la troisième personne, raconte l’intervention de la police chez Richard Blake, un écrivain issu d’une famille entourée de légendes obscures. En entrant à son domicile, les hommes entendent clairement la machine à écrire du romancier s’arrêter. Ils découvrent son cadavre, mais la mort semble remonter à plusieurs heures.

La deuxième partie relate le contenu du dernier manuscrit dont la dernière page se trouvait encore dans la machine à écrire. La prouesse de ce récit est de décrire, à la première personne, ce que peut ressentir un homme sourd, muet et aveugle à l’arrivée de l’indicible.