Bonjour à tous

Celephaïs est une nouvelle histoire d’inspiration dunsanienne. Avec un peu de recul, elles sont facilement repérables, car elles décrivent toujours des univers ou des cités grandioses et paisibles, loin du chaos qui viendra en grandissant avec les récits liés au mythe de Cthulhu.

Celle-ci me touche plus particulièrement, car elle se base sur l’idée qu’un homme peut être capable de contrôler ses rêves, voire même de les construire – une inspiration à laquelle je m’accroche depuis des années, avec le grand espoir d’en coucher un jour quelque chose d’intéressant sur le papier.

Nous sommes à nouveau sur une forme narrative omnisciente que l’on retrouve plusieurs fois en cette année 1920. Le narrateur nous conte l’histoire d’un Londonien dont le nom onirique est Kuranes. Celui-ci rêve depuis des années de Celephaïs, une cité qu’il tente en vain de rejoindre. La légende racontant qu’une fois à l’intérieur, le temps s’arrête et la vie devient éternelle.

L’intérêt de tous ces récits dunsaniens se trouve principalement dans la beauté des descriptions, révélant toute la richesse de la plume de l’auteur. Parfois, comme c’est le cas dans celui-ci, la fin s’ouvre à la réflexion.